Parce que l’offre de nos produits est complémentaire et surtout, parce qu’à deux cela va deux fois mieux.  

Kamylle et Tom des Jardins Tomates et Camomille sont spécialisés dans la mise en marché en paniers et nourrissent déjà près de 350 familles dans les secteurs de Montbeillard et de Rouyn-Noranda. Ils cultivent une très belle diversité de produits de qualité et ont l’expérience pour composer des paniers équilibrés et attrayants pour leur clientèle. 

Nous collaborons avec eux depuis plusieurs années déjà pour les fournir en certains produits de spécialités ou pour combler leur offre si à un certain moment si l’un de leurs légumes n’est pas tout à fait prêt à la récolte même si les paniers doivent être livrés.  

De plus, la logistique organisationnelle s’est faite d’elle-même puisque nous passons déjà devant leur ferme à chaque semaine. Nous n’avons qu’à ajouter un arrêt sur le retour de nos marchés abitibiens pour collecter les items destinés à votre table. 

Ce projet, pour un panier collaboratif à notre ferme est donc né tout naturellement. 

Fournir des paniers hebdomadaires à une clientèle, cela nécessite entre autres 3 facteurs clés : diversité des produits, volume et timing de production. 

Il s’agit également d’une logistique de distribution différente de celle des marchés publics. 

Or, nous avons une très grande contrainte. Notre culture principale, c’est la fraise. Cela implique que de la fin juin jusqu’à la 3e semaine de juillet, 90% de notre main-d’œuvre est monopolisée par cette culture qui est très chronophage. Le 10% restant de notre équipe suffit à peine à cueillir et conditionner les légumes et à tenir tous nos points de vente en marchés. 

Nous devons donc planifier notre production de légumes, en fonction de cette contrainte de répartition de notre main-d’œuvre pour la fraise. Cela nécessite des compromis qui limitent la production de certaines cultures de légumes plus exigeants en entretien et également élimine la possibilité de faire des semis ou transplant en juillet, et donc de récolter certains légumes vers la fin août. 

Parce qu’il n’y a que 7 jours dans une semaine, qu’il n’y a pas assez de bras pour tout faire, pas assez de neurones pour toute la charge mentale estivale et pas assez de place dans nos véhicules les jours de marchés. 

Nous sommes conscients que plusieurs d’entre vous aimeriez vraiment qu’on organise des points de chutes ailleurs que dans le fond de notre rang et que cela faciliterait votre horaire. Nous sommes sensibles à votre demande et émerveillés par votre engouement. Mais pour protéger notre précieuse et fragile énergie dans des semaines où nous travaillons sans relâche, nous allons dire non. 

Ajouter des points de chute de panier ailleurs qu’à notre ferme sans surcharger notre équipe, cela signifierait retirer de notre horaire d’autres mise en marchés bien établies, et d’un point de vue entrepreneuriale cela ne ferait pas de sens pour nous.  

Engager quelqu’un de plus pour le faire cela signifierait plus de dépenses et donc la nécessité de produire plus pour couvrir cette dépense, ce qui entraîne plus de risques, de stress et de charge mentale. C’est tout le contraire de notre stratégie actuelle. 

Pour l’instant, le positionnement du point de chute à la ferme est conditionnel à la réalisation de ce nouveau projet. Cela étant dit, nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve et quelles seront nos opportunités dans les années à venir.  

Nous vous remercions donc mille fois en avance, car en prenant l’engagement d’utiliser votre précieux temps pour vous déplacer jusqu’à notre ferme, non seulement vous nous soutenez économiquement, mais en plus vous prenez soins de nous, physiquement et mentalement. C’est ce dont nous avons besoin pour que notre entreprise soit pérenne.